Dans leur texte, les organisateurs du Tour ''rappellent qu'ils ne disposent, pas plus en Italie qu'en France, du pouvoir d'investigation judiciaire''.
''Toutefois, les organisateurs du Tour de France ont exprimé aux instances sportives internationale (UCI) et nationale (FFC), la nécessité de disposer d'informations fiables, précises et avérées, sur les faits et les personnes mises en cause sur le Giro avant d'envisager d'éventuelles décisions pour le Tour.''
Les organisateurs précisent ensuite qu'ils ''ont pris bonne note de la demande faite par l'UCI au juge chargé de l'enquête de recevoir, dans les meilleurs délais, ces informations, pour autant qu'elles puissent être communiquées. Il appartiendra alors à l'UCI de déterminer quels sont les éléments à porter a la connaissance des organisateurs.''
La Société du Tour de France lance également un avertissement
avant le départ de la Grande Boucle. ''Le Tour de France se réserve
le droit de récuser avant le départ ou d'exclure au cours de
l'épreuve cycliste, les équipes et les personnes dont la
culpabilité, démontrée, serait en contradiction avec les principes
éthiques et sportifs défendus par le Tour de France.''