Le Danois Bo Hamburger suspendu après un contrôle antidopage positif

COPENHAGUE, 10 mai (AFP) - Le Danois Bo Hamburger (CSS/World Online) a été suspendu après un contrôle antidopage positif à la suite d'une course en Belgique le 19 avril, a annoncé le directeur de l'équipe professionnelle cycliste danoise, Bjarne Riis, jeudi à Copenhague.

Bjarne Riis, dont l'équipe a été retenue pour participer au Tour de France, a indiqué au cours d'une conférence de presse "avoir été en contact avec le directeur de la société du Tour de France qui "lui a assuré que ce cas de dopage isolé ne remettra pas en question la participation de l'équipe au Tour".

"Il a soutenu notre décision de suspendre Bo Hamburger jusqu'au résultat d'un nouveau test B de contrôle", a-t-il souligné, ne précisant pas la date de publication de ce test qui devra confirmer ou infirmer ce premier test d'urine constaté positif.

"Nous allons au Tour avec notre chef de file, le Français Laurent Jalabert", a assuré Bjarne Riis.

Bo Hamburger a reçu le résultat de ce test mardi et en a informé Bjarne Riis, qui a décidé de sa suspension immédiate.

Ce test est un nouveau type d'analyse d'urine permettant de déceler l'existence de produits dopants.

L'Union cycliste internationale (UCI) avait procédé le 19 avril, au lendemain de la Flèche Wallonne, aux premiers contrôles urinaires inopinés anti-EPO hors compétition.

Cinq coureurs représentant cinq équipes différentes avaient été contrôlés dans la région de Liège, trois jours avant Liège-Bastogne-Liège. L'UCI n'avait pas dévoilé l'identité des coureurs contrôlés.

Bo Hamburger avait terminé 28e de la Flèche Wallonne et 50e de Liège-Bastogne-Liège.

L'opération s'était inscrit dans le plan de lutte contre l'EPO (erythropoïetine), le produit dopant vedette des sports d'endurance, qui est désormais détectable suivant la méthode française élaborée par le Laboratoire de Châtenay-Malabry (région parisienne) et validée par l'UCI depuis le 1er avril.

La méthode française permettant de remonter jusqu'à trois jours en arrière, l'UCI a décidé de multiplier les contrôles préventifs afin d'augmenter son efficacité.

Les premiers contrôles urinaires anti-EPO ont eu lieu le 8 avril, jour du Tour des Flandres.

Aucun coureur n'a pour l'instant été déclaré positif à l'EPO.

En cas de résultat positif, le coureur est passible des sanctions prévues par le règlement (suspension ferme).

L'UCI est la première grande fédération à mettre en place des contrôles urinaires anti-EPO.