Chela, et un nouveau dopé, un !

Juan Ignacio Chela, 67ème à la Champions Race l'an passé, a été convaincu de dopage. Contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants (méthyltestostérone) lors du Masters Series de Cincinnati l'an passé, le joueur argentin vient d'être sévèrement sanctionné par l'ATP. Après Ignacio Truyol (stéroïdes), Mats Wilander, Karel Novacek (tous deux à la cocaïne) et Petr Korda (nandrolone), Chela est le cinquième joueur à s'être fait prendre lors de ces cinq dernières saisons. Un autre joueur serait d'ailleurs dans l'œil du cyclone.

La rumeur allait bon train dans les vestiaires des différents tournois depuis quelques semaines: un joueur du circuit avait été convaincu de dopage. L'ATP a officialisé cette rumeur, ce lundi, et dévoilé qu'il s'agissait de l'Argentin Juan Ignacio Chela, spécialiste de la terre battue, et vainqueur l'an passé du tournoi de Mexico.

Pour Chela, les sanctions sont lourdes, non pas financièrement (il devra rendre les 8 550 dollars remportés à Cincinnati) mais sportivement. Il lui est retiré les points remportés lors de ces huit derniers mois (il sera désormais classés au-delà de la 500ème place mondiale au classement technique) et est suspendu, de façon immédiate (depuis le 31 mars), pour trois mois. Les points remportés cette année pour le classement de la Champions Race 2001 lui sont également retirés.

Chela a plaidé sa cause devant le "tribunal" de l'ATP Tour et ce dernier a notamment admis que l'Argentin n'avait pas pris intentionnellement ces produit prohibés. Quasiment du Virenque dans le texte. Chela a ainsi expliqué à l'ATP que son préparateur physique lui avait donné des pilules en lui disant qu'il s'agissait de "vitamines et d'acides aminés".

L'ATP, qui a procédé à plus de 1 000 contrôles urinaires en 2000, s'est évidemment déclaré satisfait de la façon dont son programme anti-dopage fonctionnait. Toutefois, il est difficile de ne pas se dire, qu'un seul cas positif sur plus de 1 000 contrôles, c'est sans doute un peu maigre.