Premier test sanguin dans une Coupe du monde de natation

MELBOURNE (Australie), 7 déc (AFP) - Quatre nageurs ont subi jeudi à Melbourne un test sanguin, doublé d'un test urinaire, lors de la Coupe du monde de natation en petit bassin, organisé par la Fédération internationale de natation (FINA).

Il s'agit du premier test effectué par un grand organisme sportif international pendant une compétition, hors jeux Olympiques, pour détecter la présence d'érythropoïétine (EPO).

Les nageurs (deux hommes, deux femmes) australiens, américains et néo-zélandais, choisis au hasard et dont les noms n'ont pas été révélés, ont été contrôlés après une décision de dernière heure en faveur de l'introduction du test au dernier jour de l'épreuve.

En revanche, ces nageurs n'ont pas fait l'objet de test de recherche d'hormones de croissance, aucune méthode de dépistage n'étant validée.

Les échantillons du test, décidé par le comité médical de la Fédération internationale de natation (FINA) et la Fédération australienne, seront transmis à l'agence australienne antidopage et les résultats affichés sur le site internet de la FINA.

"C'est une grande première pour la FINA et la natation australienne", a estimé le directeur du comité médical de la FINA, le Dr David Gerrard. "Nous souhaiterions que cela ne soit plus une pratique exceptionnelle pour la FINA, contrairement à ce que cela a été jusqu'ici."

Par ailleurs, le Dr Gerrard a précisé que des tests seraient pratiqués lors d'autres compétitions de la FINA, si les fédérations des pays d'accueil acceptaient de collaborer.

Aucun nageur n'a été testé positif à l'EPO lors des Jeux de Sydney, même si les officiels ont reconnu qu'on ne pouvait détecter une drogue prise plus de deux semaines auparavant.