On pourra détecter
l'EPO


L'érythropoïétine (EPO), un produit dopant, pourra bientôt être détectée dans le sang grâce à une technique mise au point en Allemagne, a indiqué hier le directeur du laboratoire de recherche contre le dopage de Cologne (ouest), le Dr Wilhelm Schanzer.

"Nous avons développé une méthode indirecte d'identification permettant de déceler sans ambiguïté la présence de l'EPO dans le sang, jusqu'à deux à trois jours après la prise de la substance interdite", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse sur le dopage organisée par l'institut national de recherche sur le sport.
L'EPO permet d'améliorer le travail musculaire d'un athlète, en augmentant la capacité de fixation de l'oxygène dans les globules rouges.
Le Dr Schanzer a souligné l'intérêt d'une détection de L'EPO par analyses sanguine, expliquant que les analyses d'urine n'étaient "pas fiables pour identifier l'EPO".
Le spécialiste a dit s'attendre à une "résonance positive dans les fédérations sportives". La nouvelle méthode n'aura d'intérêt que les contrôles sont intensifiés, a-t-il toutefois ajouté.
l'Allemagne dispose à Cologne et Kreischa de deux des 25 laboratoires mondiaux de recherche anti-dopage, selon le ministère de l'intérieur.
Plus de 6300 contrôles antidopage ont lieu en Allemagne en 1996 (dont 4048 ont été effectués lors d'entraînements), pour lesquels les fédérations et le gouvernement allemand dépensent chaque année environ 3,5 millions de marks (environ 11,7 million de francs), a indiqué l'institut.


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